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Soirée électro à Mawazine avec l’un des plus grands DJ du monde
Publié le 29/06/2019
Rabat, 28 juin 2019 : À 27 ans, Marshmello est considéré comme l’un des DJ les plus influents de sa génération avec plus de 30 millions d’abonnés sur Instagram et Facebook. Et c’est au Festival Mawazine-Rythmes du Monde que ce génie des platines s’est livré vendredi soir à un show dont le public se souviendra longtemps ! Avec les reprises qui ont fait son succès international, le spécialiste des featurings de stars a livré une performance exceptionnelle devant une audience record. A la clé, de belles vibrations et une pluie d’ovations pour le premier concert au Maroc de cette célébrité mondiale, amie des Daft Punk !
Surnommée le soleil de la chanson arabe, Najwa Karam a marqué de son empreinte cette soirée à la programmation de haut vol. Considérée comme l’une des artistes les plus populaires au Moyen-Orient, la diva a investi l’espace Nahda sous les hourras et interprété ses meilleurs titres : Ya Hbayeb, Ma Bismahlak, Naghmet el Hob ou encore Hazzi Helou. Un superbe moment de partage avec les fans pour une artiste hors norme qui a vendu plus de 60 millions de disques dans le monde !
Le compositeur et interprète égyptien Abu a également fait forte impression sur la scène orientale. Son écriture singulière et sa voix unique ont été plébiscité par les festivaliers, qui ont notamment repris en choeur son tube 3 daqat, élu chanson de l’année en 2017 et enregistré avec l’actrice Youssra.
Au Théâtre National Mohammed V, la salle était comble pour la performance de Samir Toumi et Sanaa Marahati. Spécialiste du patrimoine musical arabo-andalou, l’Algérien Touimi a témoigné de la passion héritée de ses maîtres. Valeur sûre du patrimoine musical traditionnel maghrébin, il était accompagné de la Marocaine Marahati, qui représente la nouvelle génération des chanteurs de melhoun et de gharnati.
A Salé, c’est Ikram El Abdia qui a tenu l’affiche pour une prestation de folie. Âgée de 22 ans, la chanteuse d’aïta et de musique chaâbi a joué devant un parterre de fans. Tout comme Abdellah Daoudi, dont le répertoire de plus de 100 titres en fait un des plus talentueux représentants de la chanson marocaine populaire.
Au Bouregreg, le vaudou était à l’honneur avec le chanteur togolais Peter Solo et son groupe Vaudou Game. Faisant resurgir les sons de l’afro-funk, un style typique de la musique africaine des années 1970, la formation a excellé sur scène. Des rythmes énergiques qui ont dévoilé une autre image de cette culture ancestrale, où la nature et ses éléments tiennent une place fondamentale !
Mêlant le free jazz à la musique klezmer et la musette aux rythmes de la Méditerranée, Dan Gharibian Trio a convié le public du Chellah à un périple sonore inédit à travers des chansons et ballades tsiganes, arméniennes, grecques et russes. Le tout sublimé par la voix inimitable de Dan Gharibian, fondateur du mythique groupe Bratsch, fer de lance de la musique tsigane et de l’Est dès les années 1980.
Hors des scènes, le Festival Mawazine-Rythmes du Monde a aussi gagné les rues et places de Rabat. Le groupe Hot Streets a proposé un grand spectacle de percussions qui a envoûté les habitants et visiteurs. Au programme : des rythmes endiablés et des tenues impressionnantes. Impressionnante également, la Fanfare Bladi a mis à l’honneur les instruments à vent en mêlant avec talent les rythmes marocains et la grande tradition de la fanfare.