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Salé vibrera aux sons des voix les plus emblématiques de la scène musicale marocaine
Publié le 10/04/2016
Mohamed Reda, Saïda Fikri, Rhany et bien d’autres promettent au public de belles surprises
Rabat, le 10 avril 2016 – Cette année encore, Mawazine a bien l’intention d’époustoufler ses festivaliers avec une programmation haute en couleur. Rendez-vous est donc pris sur la scène de Salé pour une série de concerts bien de chez nous !
Si le Festival Mawazine-Rythmes du monde fait la part belle aux grandes stars internationales, il n’en oublie pas pour autant d’inscrire dans son programme des artistes nationaux d’envergure. Ainsi, Mohamed Reda fera danser les foules le vendredi 20 mai prochain, sur la scène de Salé. Véritable prodige en matière de musique, bercé depuis son plus jeune âge par les voix Mohamed
Abdelouahab, Oum Kalthoum ou Abdelhalim Hafez, il est aujourd’hui l’un des auteurs, compositeurs et interprètes marocains les plus en vogue du monde arabe. Formé au Conservatoire de Marrakech, il participe à de nombreux festivals au Maroc et au Moyen-Orient, raflant par-là même de nombreuses distinctions. Mon histoire, son album sorti en 2006, connaît un succès planétaire et est distribué dans près de 30 pays. Un opus qui lui donne accès aux salles les plus prestigieuses du monde, à l’instar de l’Olympia de Paris. Son dernier titre, Fatoura, a été visionné plus de 2,5 millions de fois.
Le même soir, c’est le premier Marocain à avoir atteint la finale de SuperStar – le programme musical le plus populaire du monde arabe – qui lui emboîtera le pas sur scène. Il s’agit bien sûr de Hatim Idar, dont le premier single, Zay Zaman, écrit par Ahmad Darwich, composé par Haitham Zayad et arrangé par Toni Saba fait l’effet d’une bombe dès sa sortie en 2007.
S’ensuivra l’album Best of Ya Wlidi, en 2011, dans lequel il revisite et apporte sa touche personnelle aux plus grands standards de la musique marocaine. Lauréat du Conservatoire national de Casablanca, ce natif du quartier Bernoussi a toujours rêvé de marcher sur les traces de ces artistes qu’il considère comme des légendes, à l’instar d’Oum Kalthoum ou Mohamed Abdelouahab. Nombreuses sont les cordes à son arc, puisqu’il mène également de front une carrière prometteuse de comédien.
Rhany aussi est un artiste pluridisciplinaire. Véritable crooner, ce natif de Marrakech produit une musique caractérisée par des rythmes endiablés inspirés des sonorités latino-américaines. Il réalise d’ailleurs son second album, Alamtini, à Cuba, en 1999, qu’il enregistre dans les studios mythiques d’Egrem à La Havane. Sacré meilleur artiste nord-africain en 2001, il se produit de festival en festival, de salle en salle, tout en nourrissant le projet un peu fou d’écrire un spectacle autobiographique à mi-chemin entre le concert et le stand-up. Un spectacle couronné de succès qui voit le jour en 2015 sous le nom de Rhany Bl’vitamine. Pour ce grand fan d’Elvis Presley, chanter, c’est « rapprocher les peuples, adoucir les mœurs et faire connaître sa culture ». On le retrouvera sur les planches de Salé le samedi 21 mai prochain, au même titre que Saïda Fikri.