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Festival de stars pour une troisième journée sous le signe de l’éclectisme et du rassemblement populaire !
Publié le 24/06/2019
Rabat, 23 juin 2019 : Le public du Festival Mawazine-Rythmes du Monde a vécu une troisième journée de folie avec les prestations très suivies d’une myriade d’artistes venus du monde entier. A l’OLM Souissi, le duo frenchy Bigflo & Oli a mis le feu devant une foule électrique. Repris en choeur, les deux frères toulousains Florian et Olivio ont entonné tous les tubes qui ont hissé la formation au rang des groupes incontournables du hip hop hexagonal.
Sur la scène internationale, une autre performance a été particulièrement applaudie avec le concert de Dadju. Élu « Révélation française de l’année » aux NRJ Music Awards 2018, le crooner d’origine congolaise, dont le frère n’est autre que le célèbre Maître Gims, a livré un show exceptionnel largement ovationné par les festivaliers.
Reine de la scène, la chanteuse Myriam Fares était au centre d’un autre temps fort de la soirée. A l’espace Nahda, la star du Liban a interprété un mix de chansons arabes, revisitant avec succès un répertoire à la fois populaire et moderne pour le plus grand plaisir de ses fans venus nombreux.
Venu tout droit du Caire, le phénomène Oka Wi Ortega a lui aussi mis la barre très haut. Le duo composé de Mohamed Salah et Ahmed Metwali a pris d’assaut la scène orientale. Au programme : une liste de hits irrésistibles naviguant entre la musique populaire égyptienne et la culture hip-hop.
Autre emblème de la scène alternative arabe, le groupe libanais Mashrou’Leila a signé une performance inoubliable sur la scène du Théâtre National Mohammed V. Avec un rock empreint d’électro et d’airs orientaux, la sensation musicale du Moyen-Orient a fait un carton auprès d’un public déchaîné.
Au Bouregreg, c’est une autre figure du rap francophone, le grand Kery James, qui a été adoubée par la foule. A coups de chansons sans concessions, le militant de la première heure a produit un rap militant qui a littéralement scotché l’audience. Une voix et une conscience dont le public se souviendra longtemps.
Toujours aussi populaire, la scène de Salé a mis à l’honneur deux grandes figures de la musique marocaine. Le pionnier Jbara a emporté l’audience avec une transe douce mêlée de sonorités berbères, andalouses, raï, gnaoua, blues, reggae, flamenco, rock et soul. Le talent était aussi au rendez-vous avec Saida Charaf. Originaire de Laâyoune, la diva saharaoui a excellé dans le répertoire sahraoui et la chanson amazighe.
Les passionnés étaient également présents dans le cadre féérique du Chellah, où le programme dédié aux musiques et danses du peuple rom a convié le quintet She’Koyokhréuni. Originaire de Turquie, le groupe a fusionné à la perfection les répertoires gitan, séfarade, rebétiko et ceux d’autres groupes ethniques de différentes régions.
Hors des scènes, le Festival Mawazine-Rythmes du Monde a aussi une nouvelle fois investi les rues de Rabat avec un programme de troupes et de spectacles de rue. Les percussionnistes d’Akdim Batucada ont épaté les visiteurs avec des sonorités samba, hip hop, salsa, house et chaâbi. Quant à la formation circassienne Acro-Maroc, elle s’est brillamment inspirée du folklore marocain pour multiplier les acrobaties les plus surprenantes.