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Les voix de l’Irak et du Liban à Mawazine
Publié le 14/03/2017
Majid Al Mohandis et Fares Karam se produiront respectivement le samedi 13 et le mardi 16 mai à la scène Nahda.
Rabat, le mardi 14 mars 2017 – Mawazine offre chaque année des soirées mémorables avec les grands noms de la chanson arabe et orientale. Pour la 16e édition, le festival poursuit sa promesse en accueillant à la scène Nahda le chanteur irakien Majid Al Mohandis, le samedi 13 mai, et l’artiste libanais Fares Karam, le mardi 16 mai.
Présent sur la scène musicale depuis les années 90, Majid Abdelamine Adhir Al Otabi, plus connu sous le nom de Majid Al Mohandis, est né à Bagdad. C’est le poète Aziz El Rassam qui le pousse vers le milieu de la chanson et le surnomme « Al Mohandes » puisque Majid est ingénieur en aéronautique. Le chanteur et compositeur a troqué donc son diplôme d’ingénieur pour une carrière artistique. En 1992, il signe avec une maison de production en Jordanie pour son premier succès Mochkila et enregistre ensuite 4 albums avant de rejoindre le label Rotana.
Son 1er opus en tant qu’artiste Rotana est intitulé Wa7echni Mout. Aux sonorités iraquiennes, l’album permet à Majid Al Mohandis de se démarquer rapidement et recevoir en 2005 le prix du meilleur chanteur arabe. S’en suivent les albums Injanait, Anssi et Odkorini qui placent le chanteur au sommet des charts et consolident sa réputation de « Moutrib Al Ochaq » (le chanteur des passionnés) dans le monde arabe.
Le mardi 16 mai, c’est Fares Karam qui animera la scène Nahda avec ses tubes de variétés et de dabkeh libanais. Né à Jezzine (Liban), Fares Karam se fait remarquer en 1996 à la télévision libanaise grâce à l’émission Studio El Fan.
Depuis, il a enregistré plus de neuf albums et se produit à guichets fermés dans de prestigieux évènements tels que le Fifteenth Faces Concert en 2005, le festival de Carthage en 2009, sans oublier ses tournées aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Amérique du Sud.
Fares Karam a réussi à accumuler prix et récompenses, depuis 1999 au “Sydney Cedars Club” ou encore au “Lions International” mais aussi à “The Arms of Alberta”. Artiste doué, Fares Karam introduit le dabkeh avec des sonorités libanaises revisitées. Ses plus grands succès ; Shefta, El- Tanoura, Reitani et Neswanji ont beaucoup contribué à propager ce style musical populaire libanais dans le monde arabe.