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Mawazine déclare sa flamme à l’Afrique
Publié le 05/03/2017
Pour sa 16e édition, le festival renouvelle son attachement au continent en conviant les meilleurs artistes africains sur la scène du Bouregreg.
Rabat, le dimanche 5 mars 2017 : Mawazine a fait du chemin en 16 ans d’existence. Le festival est fier d’avoir pu, au fil de toutes ces années, assembler autant d’artistes virtuoses, de légendes de la musique africaine, des métissages étonnants et des formations inédites. Grâce à cela, le public du festival a grandi aux sons des musiques du continent. Youssou N’Dour, Mory Kanté, Les Tambours du Burundi, Salif Keita, Manu Dibango, Angélique Kidjo, Rokia Traoré, Keziah Jones, Mokhtar Samba…
Depuis 2002, Mawazine n’a eu de cesse de célébrer les valeurs de partage et de tolérance portées par le Maroc à travers l’Afrique, grâce à la vision de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI. En consacrant les plus grands artistes africains sur la scène mythique du Bouregreg, établie sur les bords du fleuve dans l’un des plus beaux sites de Rabat, le festival réunit chaque année tout ce que le continent compte de talents: des chanteurs et musiciens dont les créations se fabriquent à l’électricité́ ou au naturel, avec les rythmes les plus modernes ou selon les sonorités traditionnelles les plus anciennes.
Ces musiques, comme des électrons libres qui se propagent et se partagent, font des étincelles à toutes les éditions, entre transes en tous genres, orchestres de percussions, blues moderne, poésie urbaine, émancipations féminines et rap citoyen. Alors cette année encore, comme les années précédentes, Mawazine restera fidèle à son amour du continent : pendant neuf jours, les musiques africaines vont éclairer le Maroc et au-delà !
Pour cette 16e édition, le public du Bouregreg aura rendez-vous, vendredi 12 mai, avec Panache Culture, un groupe qui propose une nouvelle dimension au triptyque roots-rock-reggae avec une combinaison musicale aux sources 100% métissées.
Le lendemain, samedi 13 mai, c’est MHD, un rappeur français d’origine guinéenne et sénégalaise, ancien membre du collectif parisien 19 Réseaux, qui se produira avec un hybride de rap et de dance inspiré par les artistes du Nigeria Davido et P-Square.
Dimanche 14 mai, Amadou et Mariam promèneront leurs notes chaleureuses, avec toujours le même crédo : une musique énergisante et des paroles qui célèbrent la solidarité, l’amour et la tolérance.
Le grand Bonga sera lundi 15 mai la tête d’affiche d’une soirée qui mettra à l’honneur la figure de proue de la musique angolaise et l’un des plus grands emblèmes de l’africanité.
Parce que la musique africaine est aussi celle de la diaspora, Ibibio Sound Machine, un collectif afro-londonien, prendra place mardi 16 mai pour impressionner le public avec des cocktails fusionnels mixant le highlife et l’électro, le post-punk et la disco.
Venu du Congo et installé en Belgique, Baloji sera sur scène le lendemain, mercredi 17 mai, pour un concert au style métissé, avec des influences entre les musiques traditionnelles et afro-américaines (soul, funk, jazz), découvertes à travers la culture du sampling et de l’électronique.
En provenance du Ghana, Pat Thomas & Kwashibu Area Band prouveront jeudi 18 mai qu’ils sont la formation d’afrobeat la plus intéressante du moment. Avec sa voix unique et onctueuse, et ses chants tirés des dialectes fanti et ashanti twi, Pat Thomas est sans aucun doute l’une des plus grandes voix du Ghana.
Une autre fidèle de Mawazine, Calypso Rose chantera vendredi 19 mai les plus beaux airs de calypso, cette musique de carnaval qui rappelle les plages des Antilles et les couleurs de Tobago.
Last but not least : le grand Alpha Blondy clôturera la programmation de cette 16e édition avec un concert, samedi 20 mai, qui s’annonce d’ores et déjà mythique. Le père du reggae africain nous présentera une musique et des textes engagés et significatifs prônant liberté, unité et amour !